lundi 13 février 2012

Invocation de la grâce sur le Prophète "Secrèt de Succès et Prospérité"


Thème: Invocation de la grâce sur le Prophète "Secrèt de Succès et Prospérité"

Notre seigneur Mouhammad a dit :
« Que celui qui est mis en difficulté par quelque chose, qu’il invoque abondamment la grâce (Divine) en ma faveur ; car celle-ci délie les nœuds et élimine l’angoisse » ;
« Celui qui épreuve des difficultés à accomplir ce qui est lui nécessaire, qu’il invoque abondamment la grâce en ma faveur. En effet, cette invocation élimine les soucis, les embarras et les afflictions, elle accroît les subsistances et satisfait les besoins »

Louange à Dieu, Seigneur des mondes, une louange qui s’associe a son immense sagesse, et qui embrasse tous ses bienfaits abondants. Une louange particulière, pour ce qu’il m’attribué de foi et de l’Islam, deux dons immenses et pour ce qu’il m’a incorporé dans la nation du meilleur des hommes, celle de notre Maître Mouhammad que Dieu lui accorde la grâce et la paix - et il en a fait la meilleure des nations.
De la même manière, je le loue pour avoir prié, lui et ses anges, sur ce noble Prophète – que dieu lui accorde la grâce la paix tout en ordonnant  aux croyants d’agir dans le même sens en signe d’exaltation et de magnificence. A cet effet, Dieu le Très-Haut dit « Certes, Allah et ses anges prient sur le Prophète. O vous les croyants, priez sur lui et accordez lui la salutation»
En Islam le croyant est comptable de toutes les actions de sa vie. Car la raison d’être de sa création et de son existence dans ce monde est l’adoration de son Seigneur. Dieu – qu’il soit exalté – dit : « Je n’ai crée  les hommes et les Djinns que pour M’adorer » (Coran,  51, 56).
De ce fait le croyant doit chercher à être constamment en état en acte d’adoration de Dieu.
Pour rendre aisée aux hommes cette quête d’adorateurs, Dieu –qu’il soit exalté et magnifie –a prescrit pour eux certaines obligations rituelles, qui ponctuent leur activité dans le temps comme dans l’espace : Dans le temps, la journée est marquée principalement par l’assiduité aux cinq prières obligatoires qui peuvent être augmentées par un ensemble varié de prières surérogatoires pour ceux qui aspire d’avantage à la proximité de Dieu ; la semaine est marquée’ par la participation à la prière du vendredi ; chaque mois est marqué par la recommandation d’observer à des moments propices certaines œuvres pies ; l’année entière est marquée par des moments privilégiés pour l’adoration, comme le mois du ramadan, le Pèlerinage, l’acquittement de la zakat (aune légale) etc.… Dans l’espace la vie du fidèle est ponctuée par des invocations spécifiques dans le voyage, des invocations relatives à l’entrée chez soi ou dans une mosquée ou dans le marché ou à tous les évènements de la vie comme la naissance, le mariage, les joies et les peines, etc.… Mais au-delà de ces moments privilégiés il y a dans la vie du fidèle tout un espace du temps dans son existence qui est certainement plus vaste que l’ensemble de ces instants marqués par des formes d’adoration appropriée. Le croyant se doit donc de le remplir, de meubler de parer par la meilleure parure dont il dispose.
Comme parure magnifique, Dieu –exalté soit-il – lui recommande le dhikr (Mention, souvenir, Rappel, Remémoration, Invocation,…) Constante et inlassable pour parachever dans la plénitude de son adoration intégrale et accéder au statut du serviteur pur.
Ainsi, en de nombreux versets, Dieu incite le fidèle à s’adonner au dhikr de Dieu, car celui-ci constitue la quintessence de son adoration. D’ailleurs dans le Coran la prière rituelle est un dhikr, le doua est un dhikr, les savants sont les gens du dhikr etc.…, et le Coran lui-même est nommé « le dihkr sage » (al dhikr al hakim). Dieu dit :
En vérité, la prière évite la turpitude et ce qui est désapprouvé, et le dhikr (La Mention) de Dieu est plus grand » Coran.
«  O vous qui ont cru ! «  Mentionner Dieu abondamment, Glorifiez-le matin et soir !» coran.
«  Mentionnez Dieu abondamment » Coran.
« Dieu a accordé à ceux et à celles qui le mentionne beaucoup un pardon et une rétribution immense » (Coran : 111, 191),
« Ceux qui sont fidèles et dont les cœurs sont tranquillisés par le dhikr de Dieu les cœurs ne sont-ils pas tranquillisés ? (Coran : 13/28)
« Et lorsque mes serviteurs t’interrogent à mon sujet, en vérité, je suis proche. Je réponds à l’appel de celui qui demande lorsqu’il m’invoque » (Coran : II/186)
De même, dans un nombreux considérable de hadith, le Prophète –que Dieu lui accorde la Grâce et Paix – éclaire les fidèles sur l’importance capitale de la pratique du Dhikr et les encourage à s’y adonner inlassablement : il a dit :
« L’être humain n’accomplit aucune œuvre que le sauve du châtiment de Dieu mieux que le dhikr de Dieu »
On lui a demandé : « Quelle est l’œuvre la plus excellente ô Envoyé de Dieu ?
Il répondit : Que tu ne cesses jusqu’à ta mort d’avoir ta langue humide du Dhikr de Dieu »
Le dhikr demeure le meilleur moyen mis à la disposition du croyant pour polir son cœur et rendre complètement transparent. Considéré avant tout comme une sorte de prière continue (et la prière rituelle est un dhikr ponctuel) ; le Dhikr est le moyen le plus efficace pour lutter contre le relâchement, l’inadvertance, l’insouciance et la dispersion provoqués par les soucis et les occupations de la vie quotidienne.
Il importe de souligner cet aspect pratique du Dhikr, car il est d’une grande utilité dans la vie spirituelle du croyant. En effet rien n’est plus approprié pour pérenniser sa dévotion que la répétition constance des formules sacrées, par sa langue, par son cœur autant qu’il le peut. Voilà pourquoi le Prophète, -que Dieu lui accorde la Grâce et la Paix, incite les fidèles à répéter chaque jour un certain nombre de fois des formules sacrées  comme le Tasbih (le fait de glorifier Dieu), le Tahil (le fait de professer qu’il n’y a d’autre dieu que Dieu), la Taslya (le fait d’invoquer les grâces et la paix divines sur le Prophète béni), etc.
Ainsi, l’invocation de la grâce divine en faveur du Prophète, -que Dieu lui accorde la Grâce et la Paix - , fait partie intégrante des formules sacrées du dhikr dont chacune d’elles est nommément visée par plusieurs versets du coran et hadith du Prophète –que Dieu lui accorde la grâce et la paix -. Il faut savoir que la variété de ces formules permet au fidèle de passer de l’une à l’autre sans s’exposer à la lassitude et au relâchement. Il reste ainsi absorbé par le dhikr, ç l’abri de la  pesanteur de l’insouciance de la distraction. Mais au-delà de l’aspect bénéfique commun de leur variation, ces formules sacrées possèdent chacune des effets bénéfiques propres qui sont appropriées aux conditions d’existence du fidèle et à son état spirituel.
En cela la formule d’invocation de la Grâce sur le Prophète ; -que Dieu lui accorde la Grâce et la Paix – mérite quelques développements pour mesurer son importance et dégager ses dimensions bénéfiques.
Il convient de souligner en premier lieu que la formule de l’invocation de la Grâce (prière) sur le Prophète, -que Dieu lui accorde la Grâce et la Paix -, est d’institution coranique. Elle procède d’un Ordre divin adressé à tous les croyants :
« Dieu et ses Anges prient (Yusallouna) sur le Prophète. O vous qui avez cru ! invoquez (Sallou : prier) sur lui la Grâce et la Paix ! » (Coran, 33 ; 56).
Le sens manifeste de ce verset est le suivant : C’est un fait que Dieu et ses anges prient sur le Prophète –que Dieu lui accorde la grâce et la paix -, vous les hommes et les Djinns vous devez à votre tour, plus que quiconque, invoquer la Grâce en faveur du Prophète ; en raison de tout ce que vous avez reçu grâce à la bénédiction de son message et aux bienfaits dont Dieu vous a comblés par son intermédiaire et cela dans la bas-monde (sa transmission de l’Islam…).
Ainsi la prière de la part de Dieu sur lui, c’est une Grâce pour rehausser et élever sa renommée et notre prière sur lui consiste en un comble de sa grâce.
Soulignons d’abord que ce verset coranique a retenu l’attention des exégètes. Habituellement quand Dieu, qu’il soit exalté s’adresse aux croyant dans le Coran pour leur ordonner de faire quelque chose ou d’éviter quelque chose d’autre il le fait sans aucun préalable. Or dans ce verset, au lieu d’ordonner, directement au croyants d’invoquer la Grâce sur le Prophète, que Dieu lui accorde la Grâce et la Paix, Dieu –qu’il soit exalté –commence par donner lui-même l’exemple en y associant ses anges et il dit : « Dieu, et ses anges prient sur le Prophète… » avant d’ordonner aux croyants de le faire. Que Dieu ; le Très Haut, s’y « implique » lui-même et associe ses anges dans la prière sur le Prophète –que Dieu lieu accorde la Grâce et la Paix – est pour les exégètes du Coran et les savants musulmans un signe révélateur du rang sublime du Prophète – que Dieu lui accorde la Grâce et la Paix - , auprès de Dieu. Car la prière (Al Salat) de la part de Dieu, sur le Prophète n’et pas une prière au sens habituel du terme, c’est plutôt une Grâce, une gratification et une bénédiction accordées par Dieu a son Prophète.
Quant à la prière des croyants sur le Prophète –que Dieu lui accorde la Grâce et la Paix – c’est une invocation qu’ils adressent à Dieu pour qu’il comble son Prophète de sa Grâce. D’où l’importance pour les fidèles de cette invocation de Grâce comme œuvre pie qui permet de les rapprocher de Dieu. Elle est du même ordre que l’action de Grâce (Al Shukr) que les fidèles adressent à Dieu en guise de reconnaissance de ses bienfaits innombrables en leur faveur.
Dans tout les cas il ressort de ce verset que cet acte de prier sur le Prophète –que Dieu lui accorde la grâce et la paix – est un acte qui réunit les monde (visible et invisible) représentés dans chaque cas par les hommes et les anges qui s’adresse à leur créateur Allah à travers le Prophète –que Dieu lui accorde la grâce et paix- ; C’est d’ailleurs avec la lecture du Coran cette prière constitue le dhikr préféré des saints. Elle peut être un guide (maître spirituel) pour les aspirants à la proximité de Dieu, lorsqu’un tel guide fait défaut.
En cas de sens cette invocation est une formule sacrée que les fidèles se doivent de répéter inlassablement pour obtenir l’agrément de leur Seigneur. Sa formulation la plus notoire est la suivante :
« ô mon Dieu ! accorde la Grâce à Mohammad et à la famille de Mohammad comme tu as accordé ta Grâce à Ibrahim. Béni Mohammad et la Famille de Mohammad come tu as béni la famille d’Ibrahim dans les mondes. Tu es digne d’Eloge (Hamid) ; Digne de gloire (Majid).
Il importe de remarquer que la formule de cette invocation s’achève par les deux attributs divins de Majesté, Hamid et Majid pour montrer qu’il s’agit d’un contexte où priment l’Eloge et la Gloire pour Dieu –qu’il soit exalté- et pour son Prophète – que Dieu lui accorde la Grâce et la Paix -.
En plus de l’impératif coranique qui recommande aux fidèles d’invoquer la grâce et la paix- il existe de nombreux hadiths où le prophète –que  Dieu lui accorde la grâce et la paix – éclaire les fidèles sur les effets bénéfiques pour eux de ce dhikr (la Taslyya), comme d’ailleurs il existe plusieurs hadiths sur le Tasbih, la Tahmid etc. Le prophète que Dieu lui accorde la grâce, la paix – dit :
« Invoquez la grâce sur moi car votre invocation et une aumône en votre faveur ».
« Celui qui invoque dix fois la Grâce sur moi, Dieu inscrit dans son livre dix bonnes actions, l’élève de dix et le décharge de dix forfaits ».
"Celui d’entre les hommes qui mérite d’être le plus à mes cotés au jour de la Résurrection est celui qui invoque le plus abondamment la grâce sur moi » etc.
C’est dire que cette formule de dhikr pratiquée par les anges et les hommes permet au fidèle d »’être présent au cœur même de son acte de dévotion.
En effet, c’est lui qui invoque, demande et mentionne Dieu –qu’il soit exalté- , il l’implore de combler de grâce le Prophète –que Dieu lui accorde la grâce et la paix – parce que pour ce fidèle il est celui que Dieu a chargé d’apporter la bonne nouvelle (al Bachir) aux croyant dans cette vie présente et de les avertir (al Nadhir), celui qui intercédera (al Shaf) en faveur des croyants dans la vie future, celui qui a été par Dieu comme  une miséricorde au mondes, celui qui est loué (al Mahmoud) dans le Plérome céleste par les anges et sur la terre par les hommes et toutes les autres  créatures, celui qui a réservé son Du’a (invocation) qui lui est spécifique et exaucé d’avance pour sa communauté, lorsque un membre de cette communauté invoque la grâce de divine en sa faveur sans le moindre esprit de compensation, rien que pour exprimer un amour et une gratitude qu’il ne peut retenir prisonniers dans sa poitrine, en renonçant à l’effet favorable pour lui de cette invocation, Dieu –qu’il soit exalté -, parce qu’il aime l’Elu de Sa création, comble l’heureux auteur de cette invocation de dix prière de sa part pour chaque prière qu’il fait en faveur de son bien aimé –que Dieu lui accorde al grâce et la paix -.
Au regard de ses biens faits et de ses gains cette prière est un acte qui s’apparente à la pluie nourricière qui atteint un sol exposé à la sécheresse. Dieu –qu’il soit exalté – dit : « Tu vois la terre stérile, mais lorsque nous faisons descendre l’eau sur elle, elle est secouée grossit et fait pousser toute sortes de couples splendides ». Il en va de même pour le fidèle : cette invocation lui est bénéfique et sa pratique fait revivre son cœur comme la pluie fait revivre la terre aride, et le fait fleurir de toute sortes de fruits dont quarante deux sont cités dans ce livre.
Il s’agit d’une invocation adressée par le fidèle à son seigneur. Or toute invocation de la part du fidèle est soit une demande (doua) qu’il adresse à son Seigneur pour satisfaire l’un de ses besoins, soit une imploration pour louer et complimenter celui qu’il aime. Or en invoquant la Grâce sur le Prophète, que Dieu lui accorde la Grâce et la Paix, le fidèle le préfère à lui-même et à ses propres désirs et besoins, ce qui constitue la plénitude de la foi. D’ailleurs le Prophète, que Dieu lui accorde la Grâce et la Paix, n’a-t-il pas dit à son compagnon Omar Ibn Al –Khattab : « Ta Foi ne sera parfaite que si tu m’aimes plus que toi-même ».
Il faut savoir que la rétribution ici est de même nature que l’acte. Car pour celui qui préfère Dieu et son Prophète bien-aimé à sa propre personne, Dieu le préfère à autrui et l’élève en degrés en fonction de son amour. Voilà en quoi l’invocation de la Grâce sur le Prophète, que Dieu lui accorde Grâce et la Paix, peut s’avérer, lorsqu’elle est pratiquée en toute sincérité, être le moyen par excellent pour vivre dans la plénitude de la Foi. C’est la vie des Saints, qui vivent absorbés par la récitation du Coran et l’invocation de  grâce : Quant ils parlent c’est pour répéter la parole de Dieu (et non la leur) et quand ils invoquent Dieu, c’est en faveur de son Bien-aimé (et non en faveur de leurs propres personnes).
En raison de l’importance capitale de l’invocation de la Grâce et la Paix, il convient de mentionner les moments les plus appropriés pour l’accomplir. Bien entendu en tant que forme de Dhikr, cette invocation n’a pas un temps prescrit pour son accomplissement est plus bénéfique. Ibn al Qayyim Al-Jawzyya cite1 en détail les moments privilégiés où il est recommandé de pratiquer l’invocation de Grâce sur le Prophète, que Dieu lui accorde la Grâce et la Paix. Résumons ces instants favorables sans entrer dans les détails.
1…Le premier moment le plus important et le plus recommandé c’est d’accomplir cette invocation de Grâce pendant le dernier Tashahud de la prière. Pour certains c’est une obligation, mais pour d’autre c’est une simple recommandation.
2…Au moment du premier Tashahud.
3…A la fin de l’invocation du Qunut.
1…Le premier moment le plus important et le plus recommandé c’est d’accomplir cette invocation de Grâce pendant le dernier Tashahud de la prière. Pour certains c’est une obligation, mais pour d’autre c’est une simple recommandation.
2 … Au moment du premier Tashahud ?
3… A la fin de l’invocation du Qunut.
4… Au moment de la prière sur le mort, après le deuxième Takbir.
5… Durant les prônes comme celui du vendredi, des deux Aïd, de la demande de pluie (Istisqa) etc.…
6… Après l’appel du Muezzin et au moment de l’Iqamat
7… Au moment de faire une invocation.
8… En entrant et en sortant de la Mosquée.
9… Au moment où le pèlerin accomplit le rite du Safa et du Marwa.
10… A chaque réunion entre les fideles et avant de se séparer
11…Après la TALBIYA pour le pèlerin.
12…Au moment de toucher la Pierre Noire.
13…Au moment de se mettre devant la Tombe du Prophète, que Dieu lui accorde la Grâce et la Paix.
14…Au moment d’aller au marché ou de répondre à une invitation.
15…Au moment de se réveiller en pleine nuit.
16…Au moment de terminer la récitation de l’intégralité du Texte du Coran.
17…Au cours de la journée de vendredi.
18…Au moment de se lever après une réunion.
19 – Au moment de passer près d’une mosquée et en la voyant.
20 – Dans les moments difficiles.
21 – En transcrivant le nom du Prophète – Que Dieu lui accorde la Grâce et la Paix.
22 – Au moment de  donner un cours ou de prodiguer un enseignement
23 – Au début et à la fin du jour.
24 – Après un péché si son auteur cherche l’expiration.
25 – Devant la pauvreté et le besoin ou leur menace.
26 – En demandant la main d’une femme.
27 – Au moment d’éternuer.
28 – A la fin du Wudhu (ablutions mineurs).
29 – En entrant chez soi.
30 – En tout lieu de réunion de dhikr de Dieu.
31 – En oubliant quelque chose et en voulant s’en rappeler.
32 – En cas de bourdonnement l’ont de l’oreille.
33 – A la fin des prières.
34 – Au moment d’immoler une bête.
35 – Pendant la prière et en dehors du Tashahud.
36 – A la place de l’Aumône pour celui qui est démuni.
37 – A u moment de dormir.
38 – En toute conversation importante et utile.
39 – Pendant la prière de l’Aîd. Etc.
        Vraiment le Prophète – Que Dieu lui accorde la Grâce et la Paix – mérite autant et plus de la part de fidèles. Par cette invocation de la Grâce sur lui, Dieu – Qu’il soit exalté – a institué le moyen le plus aisé et le plus facile parmi les œuvres pour recevoir les plus grandes des récompenses. Du reste l’Imam Ali, cousin et gendre du Prophète –Que Dieu lui accorde la Grâce et la Paix – à propos du quel il a dit « je suis la cité de la science et Ali est sa porte, celui qui cherche la science qu’il vienne à sa porté », a dit : « Si je ne crains de négliger les autres formules du Dhirkr je ne pratiquerai que l’invocation de la Grâce et de la Paix sur le Prophète – Que Dieu lui accorde la Grâce et la Paix. » Que l’Imam Ali dise cela n’est pas étonnant de sa part, lui a porte de la cité de science ! Il faut savoir qu’en plus du fait qu’il est très proche du Prophète – que Dieu lui accorde la Grâce et la Paix -, il est de tous les compagnons celui qui a vécu le plus longtemps et depuis son jeune âge dans la proximité du Prophète – Que Dieu lui accorde la Grâce et la Paix -.
        En raison de l’importance capitale de l’invocation de la Grâce sur le Prophète, - que Dieu lui accorde la Grâce et la Paix, il convient de lui mentionner les moments les plus appropriés pour l’accomplir. Bien entendu, en tant que forme de Dhikr, cette invocation n’a pas un temps prescrit pour son accomplissement comme dans le cas de la prière obligatoire ou jeûne ou du pèlerinage. Il s’agit plutôt de moments favorables où son accomplissement est plus bénéfique. Ibn al Qayyim Al-Jawzyya cite1 en détail les moments privilégiés où il est recommandé de pratiquer l’invocation de Grâce sur le Prophète, que Dieu lui accorde la Grâce et la Paix.